Privée de ses deux étrangères, de deux éléments clefs, Arras se rend demain à Toulouse, tout juste renforcé par l'arrivée de la braqueuse Émilie Gomis. Comme l'effectif artésien ne compte que sept professionnelles, ces deux entorses de la cheville, qui, heureusement, ne sont pas doublées d'une fracture, constituent un lourd handicap pour une durée de quinze jours (Maggie Lucas) et de quatre semaines (Michelle Plouffe)
Dans le derby face à Villeneuve, les Demoiselles, Lidija Turcinovic en tête, ont été admirables d'abnégation, se battant jusqu'au bout. Pour finir correctement un championnat déjà réussi, cette volonté ne suffira pas. « Même si notre saison est déjà faite, par respect pour les joueuses, nous allons essayer de prendre un joker ; nous y réfléchissons » affirme Cécile Piccin qui précise : « à cette période de l'année, il n'y a pas non plus 10 000 filles disponibles. » Mais les réunions se multiplient, semble-t-il, pour dénicher la perle rare... malgré les limites imposées par les finances.
Alors qu'approchent des échéances importantes – réception de Basket Landes le 10 mars et demi-finale de coupe de France contre Montpellier le 14 mars – il est dommage qu'Arras soit contraint de les vivre sans deux de ses atouts maîtres. Mais qui sait ce que nous réserve cette équipe emballante, capable de toutes les surprises ?