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Yohan Boli est le neveu de Basile Boli et le fils de Roger Boli. Il est né à Arras, en 1993, quand son père était le chouchou de Bollaert et accumulait les buts pour le RC Lens. Formé chez les Sang et Or – époque Varane, Torghan Hazard, Kondogbia… – Yohan est ensuite passé par Avion et Sedan (2011-2013), avant de rejoindre la Belgique. Il évolue d’abord dans des clubs de D2 et D3, puis découvre la D1 avec Saint-Trond en 2015. L’attaquant connaît actuellement une période faste, avec 12 buts inscrits en 28 matchs, alors que son club se dirige vers les play-offs.

Comment expliquez-vous les bons résultats de votre club ?

Je l’explique par le travail accompli depuis le début de la saison. Nos efforts paient ! Nous n’avons pas volé ces résultats, nous méritons notre place. Notre objectif, le maintien, est atteint. Nous sommes contents mais nous voulons aller plus haut. Nous allons tout faire pour aller en play-offs !

Personnellement, vous vivez une belle saison et marquez beaucoup...

Je travaille tous les jours pour ça… et tout me sourit ! J’aide l’équipe et j’ai la confiance du staff, de mes coéquipiers.

Vous avez été formé à Lens… mais vous n’y êtes pas resté.

J’y ai joué jusqu’à mes 14 ans. C’était une belle expérience, partagée avec mon grand frère, Kevin. Le club ne m’a pas gardé, car j’étais trop petit. Je n’étais pas encore formé… et il m’était difficile de passer à l’étape suivante.

Après un détour par Sedan, vous rejoignez la Belgique…

Je suis aussi passé par Avion, où j’avais un peu honte de jouer, car tous mes copains étaient à Lens. J’ai signé à Sedan, en équipe B, où je devais passer pro, mais le club a fait faillite. Un agent m’a proposé la Belgique… et ça m’a plu ! J’ai joué à Roulers (D2) puis au RCS Verviétois (D3) où j’ai pas mal marqué. C’était ma dernière chance…

Vous comptez deux sélections avec la Côte d’Ivoire.

Comme je jouais en Belgique, je pensais que c’était impossible d’être appelé. J’ai donc été surpris. Bien sûr, j’étais fier de représenter mon pays, pour ma famille, pour mes proches. J’espère être encore appelé.

L’équipe de France, comme vous êtes franco-ivoirien, ne vous a...

Ah non ! Je ne me voilais pas la face !

Quelles sont vos ambitions ?

A terme, j’aimerais poursuivre ma progression en allant ailleurs qu’en Belgique, même si j’ai encore une année en option à Saint-Trond. L’Angleterre, l’Allemagne, voire la France m’attirent, mais je dois continuer à travailler.

Fils de Roger, neveu de Basile… Pas trop difficile d’être un Boli ?

Je suis fier de mon père et de mon oncle. Ce sont des exemples, qui me montrent le chemin à suivre. Les gens imaginent que c’est plus facile quand on s’appelle Boli… mais ce n’est pas le cas ! Mon frère et moi, nous devons maintenant nous faire un prénom, montrer nos qualités personnelles, prouver notre valeur.

Tag(s) : #Football, #Boli
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