Le samedi 22 septembre Grégory Trénel tentera de décrocher la ceinture méditerranéenne WBC. « C’est une fédération majeure : ce combat me met en valeur et peut m’ouvrir des portes», se réjouit le boxeur dainvillois. Pour ce titre vacant, il sera opposé à l’Italien Vincenzo Bevilacqua. « C’est un styliste, une fausse patte. Il a 24 ans et compte 13 victoires en 13 sorties ».
Le duel aura lieu en Italie, au stade Nicola Pietrangeli de Rome. Pour cette première à l’étranger, en "main event" qui plus est, l’Artésien sera accompagné de son frère et de son père. « Je suis outsider, c’est du 60/40… surtout chez lui : ce sera compliqué de gagner aux points ! ». Pour faire mentir les pronostics, Gégory s’entraîne dur. « J’aurai eu deux mois de préparation ; c’est le minimum. J’enchaîne les footings, j’ai repris des leçons de technique. J’ai des sparrings à Calais et Abbeville. Je peux aussi bénéficier des installations de mon sponsor, le club de sport de Dainville. Surtout, je dois descendre à 69,800 kg… alors que j’étais à 77 cet été. Là je suis à 73, mais c’est difficile. Je mange, je vis, je dors boxe ! ».
A 27 ans, même s’il rêve de devenir champion de France en 2019, Grégory Trénel n’exclut pas de mettre un terme à sa carrière s’il prenait un mauvais coup. « Je ferai alors un dernier combat à Dainville, chez moi », conclut-il.