Joëlle Sarrazin pouvait avoir la dent dure contre les arbitres mais elle avait un cœur d’or. La salle Tételin ne résonnera plus de son langage fleuri, les joueuses ne se régaleront plus des petits plats qu’elle leur confectionnait. Sa place de prédilection, au pied du premier escalier, restera vide. Joëlle Sarrazin est décédée dans la matinée du samedi 23 février, dans sa soixante-treizième année.
Avant d’être une fervente supportrice des Demoiselles, Joëlle, grande connaisseuse du basket, a débuté sa carrière de joueuse à l’Amicale laïque Marie Curie, avec notamment Monique Vasse et Annie Lobbedez, à la fin des années 50. Les trois camarades ont rejoint l’ASPTT, en Régionale, puis l'ont menée au niveau national. Joëlle, fière et nostalgique, montrait parfois ses cahiers remplis d’articles de presse de cette époque bénie... « Jo était une gagnante sur le terrain. Elle était simple, gentille, dévouée à son club. Elle était encore sur le bord du terrain pour encourager Arras lors du dernier match à domicile... », se souvient, très émue, l’adjointe aux sports, qui avait remis à son amie le trophée de bénévole de l’année lors de la cérémonie des récompenses aux sportifs arrageois. Suivant toutes les équipes d'Arras Pays d'Artois, l’ancienne employée des postes était une véritable nounou pour les basketteuses, qu’elle accueillait comme si elles étaient des membres de sa famille.
A ses enfants, à sa famille et à ses proches Arras Panier Garni présente ses sincères condoléances.
Joëlle repose au funérarium Allais (Achicourt). Ses funérailles auront lieu vendredi.