« C’était un match intéressant dans lequel nous n’avons pas été bougés tant que ça », appréciait Daniel Krawczyk à l’issue de la défaite (1-3) d’Arras contre le PSG en quarts de finale de Coupe de France. L’entraîneur, fier du spectacle proposé aux mille spectateurs qui garnissaient les tribunes de Degouve, se réjouissait de « ce résultat honorable, de cette sortie la tête haute ». Ses joueuses ont même eu l’immense mérite d’ouvrir le score sur une une volée splendide de Cousin (1-0, 10e). « Je n’ai pas réalisé sur le coup ! Le ballon part bien... En lucarne ! », commentait, encore incrédule, la buteuse. A 1-0, Daniel Krawczy y a-t-il cru ? « Oh, non… En football féminin, il y a trop d’écart. En face, ce sont des athlètes, de vraies professionnelles », souriait l’expérimenté technicien. L’égalisation rapide de Nadim (1-1, 11e) a vite éteint l’euphorie. Bien organisées, souvent soucieuses de bien relancer, les Arrageoises ont cédé à deux reprises – Khelfi (1-2, 40e) et, de nouveau, Nadim (1-3, 50e) – mais n’ont jamais sombré.
A elles maintenant de tirer profit de cette sortie haut de gamme pour assurer leur maintien en D2. « Nous sommes très motivées pour atteindre cet objectif et gagner les matchs importants qui arrivent. C’est de bon augure », positivait Pauline Cousin. «Il faudra être aussi motivés à Saint-Denis (le 23 janvier) et contre Amiens (1er mars) que face au PSG », nuançait toutefois Daniel Krawczyk.