Après s'être imposé, mercredi 2 septembre à Calais (55-56), Arras affrontait, dimanche après-midi, Villeneuve dans la salle du stade Pierre-Mauroy, en configuration Euro, devant près de 3000 spectateurs.
"C'était exceptionnel de jouer dans un tel lieu. C'était impressionnant ; on se serait cru aux JO ! Le parquet était magnifique, nous avons été accueillis comme des rois. C'était le top... sauf pour le froid ! Les filles devaient mettre des serviettes sur les jambes !" décrit Cécile Piccin qui a vu ses protégées s'incliner 73-57.
Malgré la défaite, prévisible face à une armada prévue pour jouer le top 3, la coach a trouvé ce match "encourageant, à l'image du début de saison. Nos cinq pros disponibles montrent de l'envie et ont du talent. Elles montent en puissance." La première période a été ^plus consistante avant qu'Arras ne souffre physiquement, victime de son manque de rotation.
Les rencontres face aux grosses cylindrées - comme celle à venir contre Braisne, finaliste malheureux de l'Eurocoupe contre... Villeneuve ! - permettent aux jeunes de se "confronter au haut niveau. Nos espoirs sont bien là, elles ne déméritent pas. Dimanche elles ont été meilleures qu'à Calais ou, déjà, elles avaient mieux joué qu'à Charleville... mais elles ne sont pas encore prêtes."
Alix Duchet et Kallis Loyd n'ont pas participé au derby. "Elles voient le médecin mercredi. J'espère juste qu'elles seront prêtes pour l'Open. Je ne vais pas leur faire jouer de matchs de préparation. Autant qu'elles soient à 100% contre Nice, même sans être au point tactiquement. Ce sera à quitte ou double, comme ouvrir un paquet cadeau." En espérant que ce ne soit pas le Schtroumpf farceur qui offre le cadeau...
Photos
Avant match : Catherine Meurisse (autres photos)
Match : Marie Bourey