Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

A 17 ans – elle est née le 13 décembre 2001 – Clémence Leblanc, déjà championne d’Europe junior de canoë marathon en juillet, a obtenu la médaille d’or aux championnats du monde de la spécialité, le 18 octobre, à Shaoxing, en Chine. Les exigences de ce parcours sportif haut de gamme n'ont pas empêché la lycéenne, inscrite en section sportive à Gambetta, d’obtenir en juin son Bac S. Elle commence en novembre une formation d’ébéniste en alternance avec les Compagnons du Devoir.

Que ressens-tu quand tu deviens championne du monde?

A la fin de la course, je tombe dans l’eau… Je n’en peux plus ! Ensuite c’est juste magique ! Je vois la joie de mon frère et de mon entraîneur, Tony Lalet, qui me suit depuis le début de ma carrière. C’est top ! C’est la récompense de beaucoup de sacrifices.

Quel genre de sacrifices ?

Je fais du canoë depuis 6 ans, et depuis 4 ans, je m’entraîne tous les jours. J’ai donc peu de temps pour le reste, les sorties. Mais ça vaut le coup !Là, je fais une pause. Ce sont des vacances, sans avoir à penser au canoë.

Raconte-nous la course qui fait de toi la première championne du monde junior de canoë marathon de l’histoire.

C’est une course de 11 km. J’ai pris un bon départ pour me retrouver dans le trio de tête. Après1,5 km, la Chinoise a lâché. La Hongroise donnait le rythme : elle me distançait, je la rattrapais. Au premier portage, les rôles se sont inversés. J’ai pris 5 mètres d’avance que j’ai gardés jusqu’au bout, au prix d’un sprint final dans lequel j’ai tout donné.

Tu as participé lors de ces Mondiaux à deux autres courses.

J’ai fini sixième de la short race (3,6 km) open. Elle m’a servi de mise en jambe. J’ai enfin pris part au marathon senior (15 km). J’ai fait une bonne course mais j’ai été sévèrement disqualifiée pour avoir légèrement poussé la concurrente espagnole lors du dernier portage.

Tu as été mise à l’honneur par ton club et par Bailleul, ta commune.

Ça fait super plaisir ! Il y avait du monde à ces deux réceptions pour partager ma joie. Au club, j’étais dans un discours technique alors qu’à Bailleul c’était plus des remerciements.

Comment as-tu découvert le canoë ?

J’ai suivi mon grand frère, qui a lui aussi pris part à des championnats du monde et d’Europe. Au début c’était pour le plaisir, pour faire un sport. Mais à voir les champions de Saint-Laurent, j’ai eu envie de les imiter.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :