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Alors que l'entraînement a rerpis depuis le 3 septembre, à six semaines avant l'ouverture du championnat (Angers – Arras, le samedi 18 octobre à l'Open de la Ligue), la coach Cécile Piccin nous présente la saison 2014/15.Rerpise-1710.jpg

Cécile Piccin, devant Chloé Westerlynck et Djéné Diawara, lors de la visite de la Carrière Wellington

A quoi ressemblera l'équipe d'Arras ?

Nous développerons un style de jeu attrayant, basé sur les courses : nous mettrons du rythme et un peu de folie ! Nous devons reconquérir notre public et retrouver des valeurs et un collectif. Nous aurons l'équipe la plus jeune du championnat, avec seulement deux éléments âgées de plus de 24 ans : Diawara, qui a déjà fait ses preuves et a l'expérience du championnat français, et Matea Vroldjak, qui a 28 ans et a déjà joué en Euroligue. Nous misons sur l'avenir, avec cinq jeunes qui, elles le savent, sont pour l'instant des joueuses de rotation mais peuvent finir dans le cinq de départ, comme Clarince Djalbi-Tabdi la saison dernière. A elles de prouver, de montrer leur valeur pour devenir, dans le futur, l'ossature du club.

Quels serontles objectifs ?

Nous visons un maintien tranquille. Nous aimerions l'assurer avant les dernières journées. Il faudra donc gagner les matchs contre les adversaires à notre portée.

Comment procèdeArras pour recruter ?

Le président voit les agents et me propose des joueuse qui entrent dans nos critères financiers. Je m'occupe du volet sportif et de dialoguer avec la future recrue. Pour Maggie Lucas, un vrai feu-follet, j'ai regardé ses vidéos, ses stats et ses interviews, même si je la connaissais car je suis la WNBA. De toute façon le budget d'Arras ne nous permet pas d'avoir des Américaines expérimentées. Ces filles partent en Russie, en Turquie et désormais en Chine ! Nous devons donc opter pour des basketteuses sortant de l'université, comme nous l'avons fait pour Leilani Mitchell ou Dawn Evans.

Pour les jeunes, comme Chloé Westelinck, ce sont elles qui m'ont appelée. Ce sont des filles qui ont envie de nous rejoindre car elles savent qu'elles auront du temps de jeu à Arras, qu'elles pourront prendre une autre dimension ici. De toute façon, il vaut mieux prendre ce type de basketteuse que des éléments de Ligue 2. Financièrement et humainement, ce choix est meilleur.

L'annéedernière, tu avaisremplacé Marc Silvert encours de saison. Là,tu as d'entrée lesrênes de l'équipe.Ressens-tu un surcroît depression ?

Bien sûr, j'ai plus de pression mais je suis dans une situation plus intéressante. C'est moi qui ai fait l'équipe et qui définis le style de jeu, basé sur mon caractère, avec de la rapidité, de l'envie, de la gnaque. Je garde un très bon souvenir de l'année dernière mais là une nouvelle aventure commence.

Tu vastravailler avec Lina Brazdeikytė. Commentl'as-tu choisie ?

Elle a passé son Diplôme d’État Supérieur de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire et du Sport (DESJEPS) avec moi. Je l'ai appréciée et j'ai proposé à Jean-Louis Monneret, qui m'avait laissé le choix de mon assistante, de travailler avec elle. Il a été d'accord.

Le faitd'être le premier duo100 % féminin à latête d'une équipe deLigue revêt-il unesignification particulière ?

C'est marrant, c'est sympa... mais c'est anecdotique. Bien sûr, les médias vont être intéressés ; on va en parler. Mais ce qui est important, c'est que nous sommes deux anciennes joueuses professionnelles. C'est un gros avantage !

N'est-ce pastrop difficile de neplus diriger les Espoirs ?

Je resterai énormément présente auprès des filles du centre de formation. Ce n'est pas possible de gérer les deux sur une saison car c'est épuisant. Néanmoins je serai présente à tous les entraînements. J'assisterai aux matchs quand je le pourrai. Je serai aussi disponible pour faire travailler les joueuses individuellement. L'année dernière avec les Espoirs a été magique. Je ne les oublierai pas.

Peux-tu nousdétailler la préparationqui va vous menerà l'Open de laLigue ?

Nous avons six semaines devant nous. Maggie Lucas nous rejoindra le 20 septembre, car son équipe est en finale WNBA, et Michele Plouffe, qui est internationale canadienne, arrivera après les championnats du monde, début octobre. Nous allons commencer par du travail physique et œuvrer à la cohésion de l'équipe. Quand Maggie, qui est un élément majeur, sera là, nous attaquerons la phase basket, avec la mise en place de notre style et des systèmes.

Tag(s) : #Présaison 2014-15
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